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Soufflenheim

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Nombre d’habitants : 4 976

Maire : Camille SCHEYDECKER

Mairie : 15, Grand’ Rue 67620 SOUFFLENHEIM

Tél : 03 88 05 79 30

e-mail 

Site internet : www.mairie-soufflenheim.fr


Soufflenheim proviendrait du nom celtique « Sawell » qui signifie four à brûler. 

C'est au XIIe siècle qu'est relaté pour la première fois dans la bulle du Pape Eugène III, l'existence de cette cité.

Il semble donc que sous le règne de Frédéric II le Sicilien (petit-fils de l'empereur Frédéric I Barberousse, fondateur de la ville de Haguenau et membre de la dynastie des Hohenstaufen une des plus puissantes de la région rhénane du Saint Empire romain germanique), il s'y trouvait un castel fortifié dont on ignore l'emplacement jusqu'à ce jour. Peut-être sur le site englobant le Mont de l'église et l'Oelberg, point stratégique ouvrant vue sur les Vosges du Nord et la Forêt-Noire.

C'est au XIIe siècle que les artisans potiers obtiennent de l'empereur Frédéric I, dit Barberousse, le droit d'extraire gratuitement et pour toujours l'argile du sous-sol de la forêt de Haguenau.

Au début du XIIIe siècle, la localité est engagée en qualité de « Reichsdorf » aux Seigneurs de Duntzenheim. Elle est rachetée le 29 septembre 1334 par la ville de Haguenau.

Dans des documents précis des XV et XVIe siècles, il est pour la première fois mentionné le nom de « Schusseldreher » autrement dit des tourneurs de terrines et des « Hafner » ou potiers de Soufflenheim. Ceux-ci sont reçus dans la confrérie des potiers d'Alsace, confrérie qui obtient ses statuts le 9 novembre 1622 de l'Empereur Frédéric II.

Pendant la guerre de 30 ans (1618-1648), le général allemand Mansfeld qui avait pris parti pour les princes protestants, se présente avec son armée devant les murs de Haguenau, saccage tous les couvents et s'installe dans l'ancien palais impérial. Chassé en juillet 1622 par l'Archiduc Léopold, général de l'Empereur, Mansfeld opère une retraite sur l'Alsace du Nord et ravage villes et villages dont Soufflenheim. Lors de ce sinistre, les archives communales sont détruites. A l'issue de cette altercation, le traité de Westphalie rattache la localité à la France.

En 1744, lors de l'invasion autrichienne éclate la bataille dite des Pandours. Les mercenaires sous mandat de l'empire autrichien se heurtent près de Soufflenheim à l'armée française commandée par le maréchal de Noailles, lequel sort victorieux de ce combat et repousse l'ennemi au-delà du Rhin. Quelques traces de cette bataille sont encore visibles à la sortie du village en allant vers Haguenau (le long du ruisseau du Brumbach).

Le calme revient en 1795 et le concordat de Napoléon est accueilli favorablement en 1801.

Au XIXème siècle, une des premières préoccupations est la construction d'une nouvelle église en remplacement de l'ancienne trop petite pour accueillir les fidèles et qui était alors sur le site de l'Oelberg.

Libéré par les Américains en décembre 1944, la population voit revenir les allemands le 20 janvier 1945 lors de l'opération « Nordwind ». Soufflenheim se retrouve alors sur la ligne de front et est lourdement endommagée. Le 17 mars 1945 Soufflenheim est libérée définitivement par les troupes du général Guillaume.